La majorité des citoyens dans les 50 communes contraintes à la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) ne sont pas d’accord sur l’obligation de créer des cités « ghettos » au sein de leur comté. En effet, ils préfèrent s’acquitter des lourdes amendes de l’état que de devoir se plier aux règles.
Ils ne veulent pas voir un changement urbanisme et surtout social auprès de leur terre natale. Pourtant, le nouveau Premier Ministre a fait entendre lors de son élocution le 30 janvier 2024, son ambition de reformer cette loi SRU.
Le cas particulier de la Gironde
Pas moins de 50 villes sont soumises à la construction de logement social en Gironde. En effet, ces localités sont obligées de suivre la loi de Solidarité et Renouvellement urbain. Plus précisément, cela leur impose la mise en place de logements spéciaux pour atteindre un taux compris entre 20% et 25% d’habitation sociale au sein d’une commune.
Cependant, seulement 10 d’entre elles respectent ces réglementations en Gironde. Pour celles qui restent, seulement la moitié des 40 villes ont un taux supérieur à 15%.
De par ces chiffres, l’on peut clairement distinguer le mécontentement de ces derniers concernant cette loi SRU. En effet, seulement 20% des villes qui doivent respecter ce système de solidarité obéissent à cette mesure. Le reste préfère largement payer des amendes que de voir leurs territoires transformer en « ghetto ».
Les amendes à payer
Étant donné qu’ils ne respectent pas les dispositions, ils doivent s’acquitter d’une certaine somme non négligeable. En effet, les montants des amendes sont assez onéreux, mais les villes préfèrent largement les payer que de devoir construire des logements sociaux.
Dans près de huit communes du département du Sud-Ouest, les sanction financières perçues à cause du retard d’urbanisation ont été situées entre 89 559 euros et 165 000 euros. Celle qui a écopé de la somme la plus élevée n’est autre que Bouliac. En effet, cette dernière a subi une hausse de 86% des amendes à payer pour non-conformité à la règlementation SRU.
Les habitants de ces régions affirment auprès des hauts fonctionnaires de leurs contrées qu’ils ne souhaitent vraiment pas de ces infrastructures qui va changer leurs quotidiens sur le plan social, mais également visuel.
Le maire, Dominique Alcala trouve également ces amendes injustes et rejoint ses concitoyens en déclarant que lui aussi ne veut pas créer ces logements sociaux malgré le fait qu’il manque 255 habitations dédiées dans sa commune.
Situation du marché de l’immobilier
Actuellement, la France subit dans plusieurs départements une pénurie de logements locatifs. De ce fait, le gouvernement impose des lois d’urbanisation afin de créer des immeubles qui pourraient accueillir plusieurs ménages en Métropole.
Si l’on prend par exemple le cas en Gironde, près de 69% des Girondins peuvent accéder et répondent aux critères de ce type d’habitation. Cependant, les villes s’y opposent et paient les frais à juste titre.
La Passion du Patrimoine est un site indépendant d'actualités et d'informations. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités.
Leave a reply