Le gouvernement français prévoit des réformes importantes dans le cadre du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Ces changements, qui touchent particulièrement les logements de petite taille, soulèvent des inquiétudes chez les autorités gouvernementales en raison de leurs implications potentielles sur le marché locatif. Différentes fédérations ont exprimé leur avis sur ces réformes, révélant ainsi un paysage complexe d’opinions et de perspectives.
Une bonne nouvelle pour les propriétaires des logements de petite taille
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un élément crucial à prendre en compte lors du choix d’une location. Il fournit une estimation précise des futures factures énergétiques et donne un aperçu de l’état général du logement.
Le gouvernement a récemment annoncé une réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er juillet. Cette réforme vise à corriger les défauts observés dans les diagnostics récents, en particulier pour les logements de petite taille mesurant moins de 40 mètres carrés.
Il est important de noter que cette réforme concerne spécifiquement les logements étiquetés F ou G, qui sont considérés comme des passoires énergétiques. Environ 140 000 logements de cette catégorie sont concernés par cette correction.
Soucis du gouvernement face à cette reforme
À partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés en catégorie G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) seront interdits à la location. Les logements classés en catégorie F seront soumis à cette interdiction à partir de 2028.
Cependant, dans de nombreuses villes, de nombreux studios et petits appartements ont une très mauvaise note sur le DPE, ce qui les qualifie de passoires thermiques.
Cela préoccupe l’exécutif, qui craint que l’application de cette interdiction ne prive le marché locatif de milliers de biens, alors que de nombreuses villes connaissent déjà des pénuries graves de biens à louer. Le but du gouvernement est de sauver 140000 logements du statut de passoire thermique en transformant leur note.
Plusieurs fédérations ont commenté cette reforme
Le président de la Fédération nationale de l’immobilier, Loïc Cantin, considère que les réformes apportées au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont bénéfiques, mais estime que le gouvernement aurait pu aller plus loin en modifiant le calcul pour les logements chauffés à l’électricité, qui sont pénalisés par rapport au gaz.
Les trois fédérations de diagnostiqueurs approuvent les mesures qui consistent à appliquer un coefficient de pondération sur la production d’eau chaude sans modifier le moteur de calcul du DPE ni demander aux diagnostiqueurs de réintervenir sur les DPE déjà réalisés.
Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement, critique cette décision, affirmant que cela remettra sur le marché des logements en mauvais état thermique.
En revanche, la CLCV soutient que cette nouvelle règle améliorera la transparence sur l’état réel du logement et évitera les abus de la part des bailleurs. La Fondation Abbé Pierre estime que ces ajustements ne bouleversent pas les obligations et ne concernent qu’un nombre limité de logements.
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